Digitalisation des organisations
Bien que des rivalités peuvent les opposer, la plupart des cybercriminels collaborent. Organisés en réseaux commerciaux, ils partagent sans scrupules des informations, des services et des logiciels malveillants afin d’être le plus rentable possible. Sur le Darknet, les spécialistes de la cybersécurité voient s’opérer sur les forums de dangereux rapprochements entre ces gangsters d’un nouveau genre qui viennent braquer des entreprises et détrousser des particuliers comme le ferait des délinquants chevronnés.
Même si leurs pseudonymes (Maze, Mummy spider, Neo, BG57 …) prêtent parfois à sourire et que l’on se dit que l’on a affaire à des adolescents boutonneux, les dégâts occasionnés par la cyberdélinquance sont considérables. Aujourd’hui mieux vaut être un informaticien peu scrupuleux que dealer. En effet, la cyberdélinquance rapporte presque trois plus que le trafic de drogue ! Et ce sont les attaquants qui sont les bénéficiaires de ce juteux marchés.
Les groupes organisés vont aujourd’hui solliciter les meilleurs experts pour traquer des failles et s’infiltrer dans le système d’information des organisations. Ils sont prêts à engager de gros moyens pour arriver à leurs fins au vu des gains escomptés.
C’est ainsi qu’une multitude de fournisseurs se retrouvent à proposer à ces organisations criminelles contre argent sonnant et trébuchant des services et autres outils d’attaques afin de pirater des cibles ayant les moyens de payer. Pour exemple, une intrusion avec accès au réseau d’une organisation peut se monnayer entre 300 et 10.000 $. Charge aux groupes organisés de finaliser l’attaque. A noter que le logiciel rançonneur est particulièrement à la mode ces derniers temps.
La prévention et la sensibilisation aux risques liés à la cybersécurité reste à ce jour l’une meilleure des solutions pour prévenir les attaques informatiques.